LES JOURNÉES DU PATRIMOINE MENACÉ

Le Canard du pianiste relaie régulièrement le blogue de Christine Sourgins qui nous propose un propos exempt de toute idéologie.

Pas de conservatisme frileux ni de modernisme béat, mais un éclairage toujours inattendu et pertinent rendu possible par un sens des réalités économiques (qui libère la pensée de l’abstraction idéologique) et une érudition dans les Arts plastiques, au service des artistes libres dont Christine Sourgins est une alliée bienveillante.

« Au fil des semaines ses articles fournissent des outils pour répondre avec pertinence aux questions récurrentes que vous me posez sur l’Art, en démontant les manipulations et en décomplexant votre pensée. »

Fabrice Eulry

mardi 11 septembre 2018 :

Patrimoine et Art contemporain

A l’heure où certains pratiquants du Street-art, comme Stéphane Moscato, prennent conscience que : « Les élus et les architectes se sont aperçus que nos fresques étaient un atout pour attirer de nouvelles populations dans certains quartiers. Nous mettons des pansements de couleur et, en un sens, nous participons au déplacement de certaines personnes en servant les intérêts des investisseurs »(1)… on comprend mieux les déclarations de Stéphane Bern ayant, lui aussi, l’impression d’être un « cache misère ». Celui qui imagina un Loto en faveur du Patrimoine, s’alarme d’une politique lourde de menaces. Les architectes ont déjà dénoncé la Loi Elan,  un «“open bar” pour que les bailleurs sociaux fassent comme les promoteurs »(2), selon Monsieur Patrimoine « les élus ont voté d’une seule voix pour la loi Elan (…) ça fait 120 ans qu’ils veulent la peau des architectes des bâtiments de France, donc ils vont l’avoir ». Est visé le petit patrimoine en péril, qu’il faudrait rénover, alors que certains élus trouveront plus juteux de le raser pour du flambant neuf. Ce petit patrimoine fait toute la saveur de nos terroirs, il entraîne un tourisme différent, plus « éclairé » que  le tourisme de masse qui épuise les sites qu’il sur-fréquente, comme Versailles, (d’où l’absurdité d’y mettre de l’Art contemporain pour faire venir du monde !).  La ministre de la Culture a démenti mais elle est fragilisée par les agrandissements de sa maison d’édition, effectués dans un monument historique…sans consultation d’un architecte des bâtiments de France, (et sans déclaration au fisc). Cependant… (Lire la suite) sur le blog de Christine Sourgins

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