BLUES À SAVINES LE LAC

Savines le lac est un site magnifique mais il faut faire la route pour le découvrir ! Tout d’abord, en allant jusqu’à Gap, puis en continuant à travers les monts magnifiques des Alpes du sud. Le déplacement vaut aussi le coup pour la chaleur du public, comme souvent dans les lieux isolés (ce n’est pas un cliché !).

L’ancien village de Savines est noyé par un lac de barrage créé dans les années 1950 pour réguler la Durance. La plus vieille maison du nouveau Savines le lac date donc de 1960 environ.
L’affiche du concert qui clôturait la saison.

Un accueil triomphal a été réservé à Cisco Herzaft qui joue et chante un blues des racines, entraînant et ponctué d’anecdotes et d’humour, commençant son spectacle par le Shake it baby de John lee Hooker (avec qui il a enregistré en 1970) et la composition phare de son nouvel album I’m just a man.

Accompagnant Cisco, Fabrice Eulry à droite

Fabrice Eulry jouait sur un Wurlitzer le piano que Ray Charles utilise dans What’d I say (un clavier de la même époque que le nouveau Savines la lac !) au son très typé, qui limite la couleur des morceaux solos mais qui est idéal pour accompagner Cisco : à la demande de celui-ci, le pianiste a placé trois morceaux en solo : Kansas City, What’d I say de Ray Charles (bien sûr) et Boogie roussette, une composition personnelle.

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