Voici d’abord quelques vues qui retracent ces deux jours :
Tout d’abord, dès l’accueil impeccable du festival, un clip d’archivage proposé aux deux artistes, est tourné l’après-midi de leur arrivée et sera monté avec des extraits du concert du lendemain, clip que nous vous proposons en bas de l’article, mais revenons au premier soir : en cette veillée d’armes, la salle vide du somptueux palais gardé est mise à disposition des deux artistes pour « répéter » ou plutôt essayer des choses pour voir comment se faire plaisir !
Fabrice intègre une idée proposée par Pierre-Yves avant de se jeter sur le clavierConcentrés !Des quatre-mains pour soi, jusque 2h30 du matin
Et enfin le lendemain le jour du concert, les deux complices jouent devant un public portugais à la fois connaisseur et désireux de se laisser surprendre par la folie des deux compères :
La filiale française de la fondation d’Elizabeth Sombart avait surmonté courageusement l’ignoble épisode covidiste, puis est remonté lentement à son ancien niveau d’activité.
Les dons repartent et permettent d’offrir à nouveau des concerts de solidarité.
Voici le dernier en date en ce mois de juin 2024 dans la Drôme. L’établissement n’ayant pas de piano, Fabrice Eulry alterne les morceaux au piano électro-acoustique Wurlitzer portatif (J.S. Bach) et… l’accordéon (Valse tangos et chansons françaises) pour le plus grand bonheur des résidents.
Première partie du concert : inventions et Préludes de Bach sur WurlitzerQuelques minutes pour se réhabituer au clavier vertical !Une fois l’aisance revenue, partager une chanson française avec un public qui les chante et les connaît par coeur !
C’était au début de cette époque fétide du paSS, qu’on souhaite révolue, et lorsqu’on avait pas ce sésame débile, il fallait ruser pour survivre !…Mais le rock and roll existait toujours, et les deux compères nous livrent là un numéro qui sonne comme un quartet !
Grâce à la guitare folk très sonore et aux doigts d’acier de Ricky Norton, c’est le piano qui, d’instrument accompagnant peut muer en soliste et prendre les chorus tout en continuant à tenir une basse qui trouve ses racines dans le boogie.
A L’occasion du concert du dimanche 26 mai à la Chapelle de la Commanderie Templière du château de Cazouls d’Hérault à 17H, récital qui propose un florilège pianistique énergique et expressif , Fabrice Eulry fêtera la sortie de son nouveau disque : « Come together ».
Un hommage aux Beatles ?Oui et non,voici un extrait du livret :
« Come together » n’est pas seulement sa transcription de la chanson des Beatles au piano mais aussi le titre de son album solo, parce que cette manière qu’à Fabrice Eulry de jouer pour le public est comme une communion.
S’il est possible de restituer le lyrisme de L’hymne à l’amour sans la voix de Piaf, ou celui de I can’t stop lovin’ you sans celle de Ray Charles, Fabrice Eulry souhaite le faire sans passer par les artitifices de la déconstruction ou de la «Re-visitation» mais par les ressources infinies du piano dont il explore les méandres, tout en rendant hommage à ses icönes.
Dès l’annonce de son passage au studio acoustique de Passavant, la salle a affiché complet : l’occasion d’assister à l’envers du décor d’un enregistrement pour certains, ou de le voir de près en transe sur un boogie pour d’autres, ou encore de l’entendre faire naître ses improvisations qu’il décrit à la fois comme sa force et sa faiblesse : dés qu’un fan s’étonne de sa faculté à livrer avec maîtrise moult variations spontanées sur un thème, il répond : «je ne saurais pas les rejouer ainsi, ni de près ni de loin».
L’album Come together est bien nommé car il rassemble des pièces que le public réclame en disque de manière récurrente à Fabrice Eulry, depuis le temps qu’elles ressortent comme les pièces de résistance de ses concerts sans pourtant figurer sur aucun de ses enregistrements : on pense bien sûr à Georgia on my mind, ou certaines musiques de films comme Un homme et une femme. Cela n’a pas empêché le pianiste d’y ajouter quelques inédits qu’il n’avait jamais joué sur scène comme My Bonnie (en boogie-woogie rapide et sonore) Ticket to ride (transcription étonnamment fidèle du morceau des Beatles) ou les plus intimistes Sentimental journey et Blue moon…
Voici un extrait du régional : Le journal de La Haute-Marne
« Pour la 17e édition, Didier Maitrehenry, l’organisateur passionné, et son équipe de bénévoles ont à nouveau fait un carton : salle comble, public enthousiaste, musiciens au top, tous les ingrédients étaient réunis. Une recette magique qui a fait vibrer des fans venus par centaines à Montier-en-Der.
La soirée d’ouverture du vendredi 22 mars s’est déroulée en trois temps : l’inauguration, vers 18 h par Fabrice Eulry, pianiste vedette du festival, en présence notamment des deux conseillers départementaux, Anne Leduc et Laurent Gouverneur, suivie du traditionnel apéritif mêlant bénévoles et musiciens ; puis deux formidables concerts :
(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin
le premier avec Fabrice Eulry, blues man déjanté, comme possédé par son art, virtuose du piano et Emilie Hédou au chant.
(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin
Avec la chanteuse Emilie Hédou, il a assuré vendredi 22 mars l’ouverture de ce week-end de musique réjouissante.
(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin
Quelques minutes de pause afin que l’auditoire puisse reprendre son souffle et c’est reparti pour plus d’une heure de virtuosité…
Le festival s’est poursuivi samedi et dimanche, avec quatre autres formations : Fabrice Eulry à nouveau, avec les Rolling Twisters :
(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin
les quinze incroyables musiciens du Paris Swing Orchestra, le Romane et Daniel John Martin Quartet et enfin le pianiste-chanteur Ulf Gustaf Sandröm.
Fabrice Eulry, pianiste électrisant, en invité vedette
Fabrice Eulry est un musicien à écouter, mais aussi à voir ! Son énergie, son intensité et son implication dans sa musique sont un véritable spectacle. Son dernier show à Montier-en-Der date de 2011, mais les fidèles du festival s’en souviennent encore. « La musique n’a pas de barrières », dit-il… Ses maîtres ? Chopin, Bach et Ray Charles ! Fabrice Eulry s’approprie tous les airs…«
(la photo n’est pas dans l’article. Nous la publions avec l’aimable autorisation de @ Renaud Delouvin
Et l’on retrouvera Emilie Hedou et Fabrice Eulry vendredi 26 avril au festival de Trivy
Le Canard du pianiste vous déjà parlé du piano Wurlitzer. Ici en tournée en Bretagne entre deux confinements, le voici à nouveau sous les doigts de Fabrice Eulry avant…
… les solos de Geneviève Dartevelle (harmonica) Cisco Herzaft (guitare chant et chef d’orchestre) de Fred Jouglas (contrebasse) sur Mean old World blues Le tout accompagné par l’original beatboxer Mic Flow !
De gauche à droite Fred Jouglas (contrebasse) Cisco Herzaft (dobro) et Mic Flow (beatbox)
Cette vidéo montre des extraits de Maple leaf rag, et de boogie-woogie au Gatsby club en marge de concerts avec l’orchestre de la philharmonie de Kharkivau printemps. 2019.
Le lieu est fermé depuis que la guerre s’est rapprochée ; c’est un quartier où règne la musique : le Gatsby club est juste à 150 mètres de la philharmonie, mais aussi au rez de chaussée de l’Opéra !…Et derrière l’Opéra de Kharkiv, se situe un parc dans lequel jouent souvent des violonistes en plein air, ainsi qu’une… salle de concert-chapiteau !
L’ambiance tamisée et chaleureuse de ce lieu en face de la philharmonie, et au Rez de chaussée de l’opéra !
Le tout dominé par la statue du glorieux poète et écrivain ukrainien Chevtchenko :
Statue érigée en 1939 par le sculpteur russe Matvey Manitzer 1939 pour le 125ème anniversaire de la mort de l’écrivain.
La grande pianiste nous offre ici une complicité exceptionnelle avec Mozart. La voici à Londres tout récemment.
Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier :
Dans les années 80, Elizabeth Sombart sans céder aux tentations et compromissions que le système d’alors imposait (compétition, plan de carrière calqué sur narratif, génuflexions à l’industrie du disque et au politiquement correct médiatique, etc…) choisi de poursuivre son chemin : pour la paraphraser, rester dans la lumière du Christ lui coûtera longtemps celle des projecteurs de la gloire de ce monde. Mais peu à peu, Résonnance, sa Fondation, prend corps au tournant du millénaire et leschemins tortueux, qui sont aussi parfois plein de richesse, l’amènent aujourd’hui, au moment où le système est en plein délitement, à ce qu’elle ne demandait jamais pour elle : une carrière et une reconnaissance internationale, forgée sur la durée, par la gratitude de centaines de milliers de mélomanes du quotidien, pour qui sa musique à réparé l’âme.
Mais comme vous l’avez remarqué, la lumière que reçoit et donne de tels artistes, attire aussi toutes sortes de profiteurs.
Avec ce fameux coup d’avance cher à ceux que la compétition de tous contre tous et le pouvoir illusoire de la technologie fascinent, certains ont par exemple usurpé sur internet le nom d’Elizabeth Sombart et celui de sa Fondation avant même qu’elle prenne conscience de la dimension internationale de l’engouement que son authenticité inspire.
Pendant des années ils ont piraté et vendu ses disques, les proposant sur internet à l’écoute faussement gratuite (par la publicité) siphonnant le fruit de son travail des sommes qui auraient pu financer les projets merveilleux de sa Fondation qui a frôlé l’assèchement complet.
Heureusement les amis d’Elizabeth Sombart ont avec elle, repris la main sur la diffusion de son oeuvre,signalant les usurpateurset rassemblant les magnifiques vidéos sur un compte Youtube unique :
Si le boogie-woogie permet d’improviser sur des bastringues, sur deux pianos en même temps, ou à deux pianistes sur un seul piano, il permet aussi plus simplement d’improviser sur deux bons pianos de concert… ? Si si ! Cela sonne très bien aussi !
Ici des extraits de deux concerts donnés à Barcelone : nous sommes au printemps 2021 et en France tout est à nouveau fermé, mais la Catalogne permet aux musiciens de jouer. Lluis Coloma y invite alors Fabrice Eulry et d’autres artistes pour deux concerts de piano blues et boogie-woogie :