BOOGIE À TRIVY


Lluis Coloma Ricky Nye et Fabrice Eulry essayaient ici les pianos en arrivant l’après-midi du concert (Merci à Jean Lechère pour les photos). Ils décidèrent ensuite de changer leur disposition et l’éclairage en fonction de ce qu’ils projetaient de jouer et de leur manière d’articuler leur spectacle.

Les trois compères se sont taillés un grand succès au festival de Trivy le vendredi 11 octobre à 20h30 (Saône et Loire) pour la soirée de clôture de la 24 ème édition de ce festival.

Ricky Nye, éprouvé par le décalage horaire et quinze jours de tournée européenne était malade 24 heures avant le concert. Une fois devant le piano l’artiste a pourtant enchaîné les traditionnels du blues avec le talent digne de la caution du public de Cincinatti qui le plébiscite chaque année comme meilleur bluesman local depuis 20 ans.
Pourtant, jouer après le virtuose Louis Coloma n’est pas une mince affaire, tant le pianiste catalan semblait avoir impétueusement captivé l’assistance.

Les trois collègues se connaissent bien, et avaient malicieusement convenu de ne pas jouer ensemble sans avoir au préalable emmené le public dans chacun des univers de leur solo.

Solo de percussions de Fabrice Eulry pendant son boogie-woogie, avec ce qu’il a sous la main, en l’occurence, la paire de béquille d’un spectateur.

Un seul trio de deux minutes avant l’entracte pour garder l’assistance en haleine, puis une deuxième partie de la soirée libre avec des duos comme ci-dessous :

Avant de rejoindre l’autre piano, avec l’air de pas y toucher, Fabrice Eulry ponctue humoristiquement les premières phrases de Swanee river suggérées par Louis Coloma.

On a cru à un final avec la tonitruante du trio, mais en rappel, une belle surprise est venue cueillir le public : Les deux pianos de concert avaient déjà vibré sous 3 touchers : si brillant pour Lluis Coloma, si près des racines pour Ricky Nye, précis et profond pour Fabrice Eulry….

… Mais voilà qu’invités sur scène, Baptiste Canvel, découvert par le public au festival Blues en Aveyron…

et Tony Kazima

firent entendre que la relève du piano-boogie est toujours prête.

Pour l’équilibre musical Fabrice Eulry pris la batterie lors du final, laissant tout de même quatre autres pianistes (quarante doigts !) impacter les claviers déjà très éprouvés !

… Pour le plus grand bonheur d’un public exultant.

Le public déjà debout depuis le morceau précédent, rappelle une troisième fois. Fabrice Eulry entraîne ses amis pour une fausse sortie, avant de les faire remonter pour un bis des 24 dernières mesures.
Troisième mi-temps de pianistes

Ecoutez intégralement le premier morceau de l’album de Ricky Nye Fabrice Eulry et Renaud Patigny :

kil

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