L’ART DANS LE GRAND DÉBAT ?

PAR CHRISTINE SOURGINS
Le Canard du pianiste relaie régulièrement le blogue de Christine
Sourgins qui nous propose un propos exempt de toute idéologie.
Pas de conservatisme frileux ni de modernisme béat, mais un éclairage toujours inattendu et pertinent rendu possible par un sens des réalités économiques (qui libère la pensée de l’abstraction idéologique) et une érudition dans les Arts plastiques, au service des artistes libres dont Christine Sourgins est une alliée bienveillante.
« Au fil des semaines ses articles fournissent des outils pour répondre avec pertinence aux questions récurrentes que vous me posez sur l’Art, en démontant les manipulations et en décomplexant votre pensée. »
Fabrice Eulry
mardi  29 janvier 2019 : Et l’Art dans le Grand débat ?
   Rémy Aron, l’ancien président de la Maison des artistes, lance une pétition : « Stop au dirigisme artistique d’État ! Pour un respect de la diversité ! » ? En ces temps de discussions animées, y aurait-il une chance pour que les politiques écoutent enfin ? Diversité ne signifie pas forcément qualité mais c’est un préalable et une obligation démocratique.Constatant l’échec de l’Etat (200   » inspecteurs de la création « et pas un seul artiste français au Top 200 des artistes mondiaux), que son inféodation à la spéculation financière multiplie pratiques opaques et conflits d’intérêts etc., la pétition en souligne les conséquences : l’exclusion des lieux institutionnels de la plupart des artistes non-alignés sur l’esthétique « Art Contemporain » globalisable et financiarisable, la disparition des savoir-faire etc. Les pétitionnaires demandent donc la création d’un groupe de travail parlementaire sur l’intervention de l’Etat dans la création artistique avec audit, publication d’un état des lieux et propositions de réformes. Vous pouvez la signer sur Change.org. La précédente commission, sous F. Hollande, n’avait même pas audité le président de la Maison des artistes (!) se cantonnant à écouter les hommes du système. L’administration, comme la presse française, restent dans le déni de la dissidence française … mieux connue à l’étranger.S’il y a de la contestation dans l’Art, il y a aussi de l’Art dans la  contestation. Dès novembre, Bansky a revendiqué sur Instagram une œuvre réalisée à Paris (un gilet jaune jetant un bouquet de fleur), avec ce commentaire : « Cinquante ans depuis le soulèvement de Paris en 1968. Le lieu de naissance de l’art du pochoir moderne ». Si beaucoup d’actuels graffitis répondent à ceux de 68, comme « Faites l’amour, pas la galère », d’autres apportent une note écolo, très XXIème siècle : « Des banquises, pas des banquiers !». LIRE LA SUITE DANS LE BLOG DE CHRISTINE SOURGINS

Ce contenu a été publié dans Non classé, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire