Dans le but de défendre l’Art Canard du pianiste propose de décrypter l’imposture conceptuelle que les pouvoirs lui ont substitué, et pour ce faire, accueillera toutes vos contributions.
Source : Article rédigé par Christine Sourgins, le 13 décembre 2013 dans Liberté politique.com
Vient de paraître aux éditions Pierre-Guillaume de Roux le livre 1983-2013, Années noires de la peinture par Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre-Marie Ziegler. Un florilège de formules chocs qui en, quelques mots, définissent un mal français : la mise à mort bureaucratique de la peinture.
POUR PREUVE, cet aveu d’Alain Seban, directeur du centre Pompidou : « Longtemps on a répugné à défendre les artistes français de crainte d’être accusé de nationalisme. » Depuis cette déclaration, en 2007, quoi de changé ? Les Années noires égrènent les petites phrases assassines qui devraient mettre l’État en face de ses erreurs de gouvernance.
Rappelons que l’Ecole dite de Paris naquit à une époque où il n’y avait pas de ministère de la Culture (1958) ; celui-ci ne s’est mué en ministère de la création dirigée qu’en 1983 : « Ce n’est pas Philippe IV qui a fait Vélasquez, ce n’est pas la IVe République qui a fait Georges Braque, mais c’est la Ve République qui a fait Daniel Buren. » écrit bellement Marie Sallantin. Michel Schneider lui fait écho : « Il n’y a, et il ne doit pas y avoir une politique de l’art. Une politique de la conservation de l’art, oui ; une politique de l’enseignement, bien sûr ; une politique des professions artistiques, évidemment. Mais pas une politique de la création. »
Ajoutons les déclarations d’Olivier Cena : « On a dissuadé les étudiants qui pouvaient s’intéresser à la peinture d’en faire… en tout cas la France est la seule à avoir réagi ainsi après les années soixante… » Christine Sourgins http://sourgins.over-blog.com
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Vidéo d’Aude de Kerros sur le sujet :
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