ART COMPTANT POUR RIEN

Tout d’abord, laissons d’abord la parole à l’équipe de Versailles Familles Avenir :

« Dans un entretien au Art News Paper lors de la foire d’art contemporain en Suisse à Bâle, M. Kapoor a répondu au sujet de Versailles et à propos des français « FUCK’EM ».

Les élus de Versailles Familles Avenir qui avaient demandé une rencontre à Mme Catherine Pégard, Présidente de l’établissement du Château, ne pouvaient pas rester indifférents aux multiples provocations de ce personnage et aux dégradations graves de l’œuvre de Louis XIV et de Le Nôtre.

C’est pourquoi ils se sont associés entièrement à la pétition lancée par Défense du Patrimoine Français via le site CitizenGO : http://www.citizengo.org/fr/24619-non-au-chaos-versailles

En l’absence de réponse de Mme Pégard de retirer les gravats et ordures déposés par le sieur Kapoor ils sont contraints de saisir le Procureur de la République de Versailles pour les raisons suivantes :

1/ Dégradation de bien public aggravée du fait qu’il s’agit d’un monument historique,

2/ Non-respect des règles d’urbanismes et environnementales,

3/ Dépôt illégal de gravats et d’ordures sur un terrain protégé au titre des monuments historiques…

Dites non à la violation de notre patrimoine : http://www.citizengo.org/fr/24619-non-au-chaos-versailles

Sous prétexte d’ « Art » nous ne devons pas nous laisser faire et laisser notre patrimoine et notre pays souillés par des vandales… Le château de Versailles n’est pas une décharge publique !

Il est absolument nécessaire de rappeler à Mme Pégard et à M. Kapoor que nous ne lâchons rien et qu’elle se doit de faire retirer dans les plus brefs délais les gravats et ordures qui souillent le Tapis Vert, l’œuvre de Louis XIV et de Le Nôtre et par là même notre Culture et notre Civilisation ! »

Mais ce n’est pas gagné, cet objet polluant auquel on ne prêterait pas attention sur un rond-point ou même à Beaubourg, ne peut exister sans l’écrin de Versailles. C’est là qu’il trouve :

– Un public. Certes il ne vient pas pour lui mais il est sur place, il ne reste qu’à le violer.

– Une caution : avoir exposer à Versailles fait monter la côte de l’auteur et le l’objet, attire les investisseurs parvenus qui cherchent à se faire accepter dans le grand monde : faire sa communication en achetant des objets célèbres.

– Une publicité gratuite par la caisse de résonance que crée la laideur de la provocation et le scandale, et la réplique sempiternelle et facile et malhonnête du discours de victimisation (« je suis un incompris ») et de culpabilisation (« vous n’avez rien compris bande de réactionnaires »). 

Imposture mais aussi recyclage :

Décomplexons-nous : nous ne sommes pas largués ni insensible à une nouvelle forme d’art (un siècle d’escroqueries on ne la fait plus à personne!). Nous avons très bien décrypté la démarche financière : l’objet polluant a été déjà exposé ailleurs. C’est seulement à Versailles qu’il a été nommé « Vagin de la reine ». 

Versailles est-il à tout le monde ? 

Oui mais, comme la Joconde, certes détournée à l’infini, et souvent avec humour,

joconde

mais dont on ne permettrait que l’original fût exposé agrémenté d’un autocollant représentant un spermatozoïde dans le but de gagner la prétention d ‘être côté au marché de l’Art.

  Soulignons la déception du monde entier, à l’image de cette Japonaise qui a économisé toute sa vie pour visiter Versailles à la rencontre de l’harmonie classique française, et tombant sur cette pollution et les tas de gravats.

 vaginLire l’article d’Atlantico en cliquant sur l’image

Les peuples qui savent encore qui ils sont et d’où ils viennent, aiment la France pour le Mont Saint-Michel, Claude Debussy, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Jeunet (Amélie Poulain) Edith Piaf et Versailles… et non pour le rap, David Guetta le bidet de Marcel Duchamps ou le « Vagin de la reine ».  En musique, le rap et le remix procèdent souvent de cette même imposture : vampiriser ce qui existe déjà en y greffant un étron et mettre un sceau sur la nouvelle « oeuvre » auto-proclamée, mais sans être dupe du fait qu’il s’agit juste de faire du fric en proposant un divertissement. 

Le « repli sur soi » et « le respect l’Autre » sont l’objet d’une inversion accusatoire :

Les autorités qui ont la responsabilité du patrimoine doivent se contenter de l’entretenir et de le mettre en valeur au lieu d’en faire mumuse et de tenter d’en tirer des plus-values boursières. Le « respect de l’Autre », concept creux que leurs bouches démagogues nous assènent à longueur de journée, trouveraient alors un sens dans le coeur des étrangers qui aiment souvent nos racines mieux que nous, lorsqu’ils viennent en visite de nos trésors. 

Au lieu de cela, le « repli sur soi » reproché à tout ceux qui évoquent nos racines par ces mêmes autorités, est pourtant bien leur spécialité, dès lors qu’elles ne savent plus que fabriquer à longueur d’année quantité de microcosmiques scandales médiatico-mondains qui n’intéressent plus que le microcosme d’une hyper-classe de parvenus.

D’autres précisions sur le blog d’Anne Brassié :

anne

Et si pour vous décomplexer totalement voici les propos de Mr Kapoor qui situe le niveau du respect qu’il porte aux Français à leur culture et à leur patrimoine :

« En France, on a l’habitude de faire de jolies invitations, mais sans dépenser un penny. C’était déjà le cas quand j’ai fait « Monumenta” au Grand Palais et ça se répète à Versailles. J’en ai assez de faire des cadeaux à la France. La prochaine fois qu’on voudra m’inviter, il faudra avoir l’argent et ne pas demander que je le trouve moi-même. »

En signant la pétition signifions-lui, qu’on ne fait pas le bonheur des gens malgré eux, et qu’indigne de ses cadeaux, peuple inculte et obscurantiste que nous sommes, incapables recevoir dignement les artistes étrangers, nous nous contenterons des plus minables comme Léonard de Vinci, Stravinsky, Marlène Dietrich… 

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif :

 

Le livre-disque de Fabrice Eulry  : 1h.20 de récit et de chansons originales 50 pages illustrées sera l’année prochaine également disponible en application numérique !

 On le trouve également à la librairie Notre-dame de France, sur le site www.hérodote.net, ou à la librairie d’art.

Ragtime

Voici un poème pianistique contant un siècle d’Entente franco-britannique sous la forme d’une composition originale déclinée en seize variations illustrant chacune autant d’événements vécus en commun avec nos cousins d’outre-manche depuis 1904. Un livret est joint dans les deux langues.

Cette composition commandée par l’ambassade de France à Londres a été donnée en première mondiale le 9 décembre 2004 par Fabrice Eulry dont on découvre ici une nouvelle facette.

Ce contenu a été publié dans Non classé, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire