UN DVD AU PROFIT DE LA RECHERCHE CONTRE L’OSTEOSARCOME

… Dont voici la genèse :

roanne 20

… Grâce à une mobilisation totale des associations organisatrices (Infosarcomes et Boogie-Wooguillaume) et des média régionaux il faut le noter, irrésistiblement catalysés par le dynamisme de la bien-nommée Béatrice Bonnamour.

roanne 21

Quel bonheur de pouvoir contribuer à la recherche contre la sarcome en jouant et par la même d’exaucer le voeu de Guillaume Perrot.

Nous voici donc comme en 2014 au théâtre de Roanne pour ce faire. Et cette fois pour proposer mon second spectacle en piano solo :

Le tour de la chanson française en 80 minutes

RO 6

Elodie, membre de l’association Boogie-wooguillaume m’entretient de la possibilité d’annoncer les titres de la centaine de morceaux que je vais enchaîner sur l’écran qui est au fond de la scène, et qui va servir en première partie pour la présentation de la cause de l’association Infosarcome ainsi que pour la projection d’un morceau inédit de Guillaume Perrot au piano.

RO4

Quelques gammes avant l’entrée du public. Les deux micros vont servir à la prise de son du dvd du spectacle qui sera vendu au profit de ladite cause.
RO1

Finalement l’aide de l’écran est adoptée. Le public qui connaît ou reconnait la plupart des airs qui vont du Moyen âge à nos jours n’aura pas besoin de chuchoter (« Ah oui celle-là c’est Edith Piaf qui la chante ! »)
RO 11

En plus du titre de chaque air l’écran annonce son année de création, les auteurs, les compositeurs et les interprètes notoires.

RO5
Sans doute de s’être retenu tant de temps, le public m’offre une ovation debout après une heure et demie d’écoute active et interrompue.
RO3… Qui ne cessera qu’après le troisième rappel.

RO 9

A tous, les associations Infosarcome, Boogie-Wooguillaume et moi-même vous disons, à bientôt sur le dvd et à l’année prochaine, tout spécialement à la centaine de mélomanes à qui nous n’avons pu trouver de place, le théâtre de Roanne ayant été étant bondé.

roanne 22

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

DES COMMUNES SE REBELLENT CONTRE DES COMPTEURS !

 

Des communes se rebellent contre les compteurs « intelligents » Linky et Gazpar :

Près de cinquante millions de compteurs Linky – pour l’électricité – et Gazpar – pour le gaz – sont censés, à terme, équiper les foyers français. Dits « intelligents », ils transmettent les informations de consommation dans l’objectif officiel d’améliorer l’efficacité énergétique. Mais ils sont vivement contestés au nom de la santé et de la liberté, et plusieurs communes refusent de les installer…

Lire la suite  de l’article de Reporterre.fr en cliquant sur un des deux compteurs, lequel choisirez-vous ? com

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

VIDEO SUR LA RESTAURATION D’ANZY LE DUC

Un retour sur une affaire qui a mal tourné, ou comment la technostructure cherche avec le séduction et l’argent détruire les racines et la culture. Comment la résistance s’organise autour de leur connaissance. Dans cette vidéo Stéphanie Bignon nous instruit sur ce cas d’école, en décrivant précisément les rouages et donne des armes simples pour se défendre contre les arnaques.
Cliquez sur l’image pour y accéder
anzy

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif !

 Un livre illustré cousu-collé et avec un disque d’une heure vingt.

 DISPONIBLE EN LIBRAIRIES !

– Librairie Notre-Dame de France 21 rue Monge 75005 Paris. Ouverte de 15h à 19h. les lundi et de 10h.30 à 19h. du mardi au samedi

– Librairie 38 rue Belgrand Paris XX ème

– Office du tourisme de Cluny, Saône et Loire

www.herodote.net

Toute l’histoire de France en 1h.20 en récit et chansons originales de Fabrice Eulry L'histoire de france en chantant 

Et bien entendu sur le site 

http://www.fabriceeulry.com/discographie.html#ld

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

LA RESTAURATION D’ANZY LE DUC

Les vitraux originaux ayant été sauvés d’un projet de remplacement façon art comptant pour rien, la restauration des fresques peut maintenant être envisagée avec sérénité :

anzy 6

(Cliquez sur la fresque pour lire la suite)

anzy 1

anzy 2anzy 3

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif !

 Un livre illustré cousu-collé et avec un disque d’une heure vingt.

 DISPONIBLE EN LIBRAIRIES !

– Librairie Notre-Dame de France 21 rue Monge 75005 Paris. Ouverte de 15h à 19h. les lundi et de 10h.30 à 19h. du mardi au samedi

– Librairie 38 rue Belgrand Paris XX ème

– Office du tourisme de Cluny, Saône et Loire

www.herodote.net

Toute l’histoire de France en 1h.20 en récit et chansons originales de Fabrice Eulry L'histoire de france en chantant 

Et bien entendu sur le site 

http://www.fabriceeulry.com/discographie.html#ld

 

Publié dans Non classé | Laisser un commentaire

L’ACCENT CIRCONFLEXE AFIN D’EVITER LES MALENTENDUS

Et de l’orthographe en général :*

« A chaque ramadan, il a du mal à supporter les jeûnes dans sa banlieue »

et non pas

« A chaque ramadan, il a du mal à supporter les jeunes dans sa banlieue »

*

« J’adore la rentrée »

et non pas

« J’adore la rentrer »

Laissons à présent la parole à Isabelle Grégor à propos de l’accent circonflexe sur : (cliquez sur le bandeau)hero

Un des ses articles sur la langue française :

Après être remontés aux sources de notre langue et avoir illustré sa transformation en langue littéraire et universelle, voyons comment elle est rentrée dans le rang à l’ère des démocraties… et des nationalismes.

La secousse révolutionnaire et les guerres qui en découlent jusqu’en 1815 ont pour résultat d’éveiller les identités nationales partout en Europe et même au-delà (Amérique latine, Orient).

La langue devient le vecteur principal de ces identités ainsi que l’expriment deux grands penseurs allemands :

« Les hommes sont beaucoup plus formés par la langue que la langue n’est formée par les hommes » (Fichte, Discours à la Nation allemande, 1808).
« Entre l’âme d’un peuple et sa langue, il y a identité complète ; on ne saurait imaginer l’un sans l’autre » (Wilhelm von Humboldt, Introduction à l’œuvre sur le kavi, 1836).

Jean Jaurès, Croquis pour servir à illustrer l’histoire de l’éloquence (1910, Eloy-Vincent, musée Jean Jaurès, Castres)
« Les langues sont comme la mer… »

En 1827, la préface de la pièce Cromwell de Victor Hugo signe la naissance du théâtre romantique. Dans ce texte, le jeune auteur (25 ans) clame sa volonté de moderniser l’art dramatique, qu’il trouve trop sclérosé. C’est l’occasion pour lui d’évoquer son attachement à notre langue dont il admire la capacité à se renouveler sans cesse…

Lire la suite en cliquant sur les gravures de Jean Jaurès 

Un précédent article du canard du pianiste : Hugo et Shakespeare (pour le lire cliquez sur un des deux portraits de votre choix sans chauvinisme)

   

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif !

 Un livre illustré cousu-collé et avec un disque d’une heure vingt.

 DISPONIBLE EN LIBRAIRIES !

– Librairie Notre-Dame de France 21 rue Monge 75005 Paris. Ouverte de 15h à 19h. les lundi et de 10h.30 à 19h. du mardi au samedi

– Librairie 38 rue Belgrand Paris XX ème

– Office du tourisme de Cluny, Saône et Loire

www.herodote.net

Toute l’histoire de France en 1h.20 en récit et chansons originales de Fabrice Eulry L'histoire de france en chantant 

Et bien entendu sur le site 

http://www.fabriceeulry.com/discographie.html#ld

 

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

DITES NON (SUITE) DE LA MANIERE DONT LA BOETIE L’EXPRIME

Comme quoi, les fatalistes ont encore eu tort. 

Ce projet lamentable recule :

(Lire l’article complet sur le site du Parisien)

pub

« Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir. Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. »

 Estienne de La Boétie

Extrait du Discours de la servitude volontaire 1547

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

DITES NON

Toujours plus de pub, et moins d’emploi.

Toujours plus de mastodontes et moins de personnalités.

Vous avez les moyens de refuser.

Des associations sont déjà sur la brèche depuis des mois et il suffit de lire leur texte et de signer leur pétition pour faire reculer ce projet qui vous serait odieux.

(cliquez sur l’image)

mac

Une musique qui n’envahit pas l’espace public par une publicité tapageuse :

 
Boogie Folies

  
Boogie Folies Volume 2

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

LES VITRAUX D’ANZY LE DUC : EPILOGUE

Votre mobilisation et celle d’associations bienveillantes, ont permis  l’heureux dénouement, relaté récemment dans le Canard du pianiste,  dont les beaux vitraux d’Anzy ont été l’objet, menacés par un remplacement désavantageux.

Les Vitraux d’Anzy le Duc : épilogue.

Dans l’article du Pays Roannais accessible par le lien suivant,

http://www.le-pays.fr/region/edition/rhones-alpes-edition-charlieu/2016/01/23/lartiste-sollicite-pour-realiser-les-vitraux-de-leglise-danzy-le-duc-reagit_11746881.html

Gérard Fromanger dévoile son état d’esprit et l’incompatibilité de son œuvre avec la vocation de Notre Dame de l’Assomption à Anzy le Duc.

L’affaire des vitraux d’Anzy est riche d’enseignements. Nous proposons d’analyser les aspects sacré, idéologique, financier, d’intérêt public ou privé du dossier en nous appuyant sur les compétences d’Aude de Kerros et Christine Sourgins .

Aude de Kerros, artiste et essayiste, donne les clés historiques et idéologiques du nouvel “art sacré” contrôlé par l’État dans son livre « Sacré Art contemporain » (JC Godefroy, 2013) . Elle nous donne aussi dans son dernier ouvrage, « L’Imposture de l’art contemporain, Une utopie financière » ( édition Eyrolles, 2015) les éléments pour analyser cette «  imposture au bénéfice d’une minorité de spéculateurs. »

Sur le site de liberté politique.com, Aude de Kerros, interrogée alternativement sur ces deux livres, par Christine Sourgins, auteur de « Les Mirages de l’art contemporain » (La Table ronde), nous permet de comprendre ce qui aurait pu réellement se passer à Anzy le Duc si nous n’ avions pas tous réagi…

Lire la suite en cliquant sur l’image

anzy

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif !

 Un livre illustré cousu-collé et avec un disque d’une heure vingt.

 DISPONIBLE EN LIBRAIRIES !

– Librairie Notre-Dame de France 21 rue Monge 75005 Paris. Ouverte de 15h à 19h. les lundi et de 10h.30 à 19h. du mardi au samedi

– Librairie 38 rue Belgrand Paris XX ème

– Office du tourisme de Cluny, Saône et Loire

www.herodote.net

Toute l’histoire de France en 1h.20 en récit et chansons originales de Fabrice Eulry L'histoire de france en chantant 

Et bien entendu sur le site 

http://www.fabriceeulry.com/discographie.html#ld

 

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

ELIZABETH SOMBART A LA SALLE CORTOT

Elizabeth Sombart est spécialement venue en France le 13 novembre 2015, pour donner ce concert deux jours plus tard le 15 novembre. Au moment où elle descendait à la Gare de l’Est, les massacres venaient de commencer à quelques centaines de mètres de là. Comme la plupart des salles parisiennes la salle Cortot décida le report du concert.  

Elizabeth Sombart en concert à Paris le 14 février 2016

Chers Amis,
 
Nous avons le plaisir de vous proposer de retrouver Elizabeth Sombart
lors d’un concert unique à Paris à la Salle Cortot
le dimanche 14 février 2016 à 17h30.
 
Elle jouera en mémoire des victimes des attentats de Paris, les deux concertos de Chopin avec le Quatuor Résonnance,
version originale que Chopin aimait particulièrement.
 
Réservations : http://www.autourdupiano.fr/   ou   +33 (0)1 43 71 60 71
 

Comme vous l’avez appris en suivant son actualité, la promesse du formidable concert qu’aurait pu donner Elizabeth Sombart à la salle Cortot n’a pas été tenue du fait de la direction de la salle qui comme la plupart, le dimanche 15 novembre, a préféré annuler.

Le concert est reporté au 14 février.

sombart

Pour ma part, tant que les Français parleront aux Français, je ne vois aucune raison pour ne pas faire le maximum afin de maintenir tout le calendrier de mes concerts.

En effet

Je ne pense avoir la vocation d’un artiste engagé qui enfile les perles des bons sentiments. Ma musique vous mentirait si elle vous donnait les illusions que j’ai troquées depuis longtemps pour une préférable et indéfectible espérance.

Elle va donc être utile à ceux qui ont compris que c’est moins d’illusions que d’énergie dont nous aurons désormais besoin.

Concerto en DO# mineur – Fabrice Eulry

Concerto en DO dièse mineur cliquez sur l’image pour le commander

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire

« NUL N’EST PROPHETE EN SON PAYS » : UN PREJUGE DEMAGOGIQUE.

Le Canard du pianiste relaie régulièrement le blogue de Christine Sourgins qui nous propose un propos exempt de toute idéologie.

Pas de conservatisme frileux ni de modernisme béat, mais un éclairage toujours inattendu et pertinent rendu possible par un sens des réalités économiques (qui libère la pensée de l’abstraction idéologique) et une érudition dans les Arts plastiques, au service des artistes libres dont Christine Sourgins est une alliée bienveillante.

mardi  26 janvier  2016 :

« Nul n’est prophète en son pays…. »

•  conférence sur « La peinture de vanité au XVIIème siècle » le 2 février 2016 plus d’infos cliquez

Anne Martin Fugier, dans le dernier livre de sa trilogie sur l’art contemporain français, a donné la parole aux  » artistes »(Actes sud). Ou plutôt à certains artistes, ceux qui, tout en travaillant en collaboration avec l’Etat, trouvent que l’Etat n’en fait pas suffisamment. Il n’est pas sûr que l’auteur ait compris le système global de l’art financier et comment la France y est instrumentalisée. Les artistes autonomes et hors champ des médias ne l’intéressent guère. Interrogée par Cristelle Terroni, sur le site « la vie des idées », certains témoignages méritent  qu’on s’y attarde.

Pour le plasticien Ange Leccia, qui a côtoyé les inspecteurs à la création dans les commissions d’achat, l’un des handicaps français, est que les FRAC ou même le Fonds National d’Art Contemporain, étaient aux mains de fonctionnaires peu payés, non préparés aux enjeux internationaux : leurs choix les menaient donc vers un exotisme qui permettait de voir du pays aux frais du contribuable. « Lorsque dans les années 1980, ils étaient qualifiés par un FRAC ou par l’État pour acquérir une œuvre, ils préféraient aller à Milan ou à Turin acheter un Pistoletto, à New York ou à Los Angeles acheter un Mike Kelley, qu’aller à Clermont-Ferrand ou à Bastia acheter un Ange Leccia. » Un voyage américain vous lustre une carrière… le « nul n’est prophète en son pays » a donc fait des ravages. Ainsi l’artiste, invité en 1987 à la fois à la Documenta et au Skulptur Projekte de Münster, loin d’être soutenu par la France a vu les institutionnels se vautrer dans le « french bashing ». Ileana Sonnabend proposait-elle à Leccia d’entrer dans sa galerie ? Un membre du Centre Pompidou se gausse : « Leccia, je ne connais pas » ; le directeur du CAPC de Bordeaux surenchérit : « Leccia, c’est un feu de paille… » Devant ce scepticisme franco-français, Ileana tergiversa et proposa à Leccia de venir s’installer à New York, ce qu’il dut refuser pour raisons familiales. Mais plus jamais, par la suite, il ne put « basculer dans la sphère internationale »…

En 2012-13, Philippe Cognée a mesuré la persistance du peu d’implication des conservateurs. Guy Tosatto lui avait organisé à Grenoble une grande rétrospective : pas un seul des trente conservateurs du centre Pompidou ne s’est déplacé : « Ils se contentent d’une exposition en galerie, d’une pièce vue à droite et à gauche pour juger d’un travail. Ils devraient se faire une obligation d’aller voir les expositions en région pour décider s’ils peuvent montrer à Paris tel ou tel artiste et tenter de l’exporter. ». « Il me semble que pour exposer à Paris, ce serait mieux de n’être pas obligé, comme Desgrandchamps, de passer par Bonn. »

La faute à qui ? Le bouc-émissaire est tout trouvé : l’Ecole de Paris ! Paris était la ville où tous les artistes étrangers voulaient venir étudier et travailler, au temps où la France se croyait universelle. Du coup, il n’y aurait pas chez nous de patriotisme artistique, contrairement à l’Angleterre, à l’Allemagne ou aux États-Unis !
En réalité l’Ecole de Paris a été ce creuset un peu miraculeux où les « prochains » ont fonctionné en synergie avec les « lointains » pour le bénéfice de tous. Ce genre d’accusation sous-entend qu’on ne saurait priser l’autre et soi –même en même temps (première erreur) ou que l’Ecole de Paris n’était qu’une manière sémantique d’annexer des talents étrangers (seconde erreur). Une excuse commode pour détourner les regards sur les responsabilités d’aujourd’hui.

Actuellement deux spectacles se moquent librement de la culture subventionnée, et des vernissages où l’on déguste des « cuisses de harengs cambrés » . Ainsi celui, clownesque, deRafaële Arditti qui « dynamite l’élitisme culturel » au Théâtre de l’Aire Falguière, 55 rue de la Procession, 75015 Paris, samedi 30 janvier à 20h30 : www.compagniematador.com/platitudes

Lire la suite sur la lettre d’information de

Christine Sourgins

Christine Sourgins est l’auteur de

Une musique libérée du financement public :

Concerto en DO# mineur – Fabrice Eulry

Concerto en DO dièse mineur cliquez sur l’image pour le commander

Publié dans Non classé | Marqué avec | Laisser un commentaire