Le terme de puriste étant presque exclusivement employé par ceux qui ne le sont pas, il est aujourd’hui employé dans sa seule acception d’oeil extérieur : par « puristes » on désigne donc surtout des personnes qui semblent très érudites sur un sujet au point d’être pointilleuses sur ce qui semble en constituer de menus détails.

Or il y a puriste et puriste.
ll y a ceux qui veulent tous contrôler (frustration) et ont une écoute figée de la musique, et pour qui avoir mémorisé une quantité de données, de disques (ou même le simple accès à l’information) suffit pour s’auto-décerner un grade de donneur de leçons.
Et puis il y a au delà de l’érudition quantitative, l’intérêt pour le réel (la vie la vraie) qui déborde toujours nos données apprises, avec cette capacité de mettre ces savoirs en perspective pour produire de la pensée personnelle et faire progresser sa connaissance sur le sujet qui nous passionne.
C’es le cas de Dan Vernhettes, auteur de livres musicaux issus de recherches passionnantes, et musicien bardé de décennies d’expérience.
C’est donc sans crainte de malentendu que j’ai accepté le défi qu’il m’a proposé de marcher sur les traces de grands pianistes américains, sur le thème de Pianorama 1900-2000, illustré par liste des morceaux que vous entendrez, ci-dessous :
Fabrice EULRY
RAGTIME MIDDLE-WEST
– Ragtime dance SCOTT JOPLIN
– Great Scott rag JAMES SCOTT
– Pastime d’ARTIE MATTHEWS
NOUVELLE-ORLÉANS
– Jelly lord JELLY ROLL MORTON
– The Mooche DUKE ELLINGTON
CHICAGO
– Yancey stomp JIMMY YANCEY
NEW-YORK–PHILADELPHIE-WEST-COAST
– Carolina shout JAMES P. JOHNSON
– Summertime GEORGE GERSHWIN
– Clothes line ballet FATS WALLER
– Boogie-woogie on St Louis blues EARL HINES
– China boy TEDDY WILSON
– Well you needn’t THELONIUS MONK
– Misty ERROLL GARNER
– Little Suzy RAY BRIANT
– Georgia on my mind RAY CHARLES
– Peace piece BILL EVANS
– Blue rondo DAVE BRUBECK
Rappel :
– Let it Shine (version GENE HARRIS)




















































