VOICI LA VERTU DE NOS GRAND-MERES

… Mais aussi la ruse des jeunes Françaises de toujours, pour échapper à l’abus de pouvoir, comptée par cette chanson française anonyme :

Il était une fille

Une fille d’honneur qui plaîsait fort à son seigneur

En son chemin rencontre ce seigneur déloyal

Monté sur son cheval

Il met un pied à terre et par le bras la prend

Embrasse-moi ma belle enfant

Hélàs reprend la belle le coeur rempli de peur :

Volontiers mon seigneur

Mon frère est dans ses vignes

Ah s’il nous voyait là il irait le dire à mon papa

Montez sur cette roche

Et regardez là-bas

Pour voir  s’il ne vient pas

Pendant qu’il y regarde elle tout aussitôt

Sur le cheval ne fait qu’un saut

Adieu mon gentilhomme

Vous reviendrez tantôt quand il fera plus beau

Mais on ne voit plus guère

De ces filles d’honneur

Repousser un seigneur

 

 

Sur la chanson française :

27 chansons de Paris transcrites au piano par Fabrice Eulry dans un enregistrement de pointe.

 PROMENADE DANS PARIS  

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1 réponse à VOICI LA VERTU DE NOS GRAND-MERES

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