L’IPSN ECRIT AU CANARD

Institut pour la Protection de la Sante Naturelle

Supermarché : cet ami qui vous envahit

Chère amie, cher ami,

Notre supermarché est un proche. C’est comme un ami. On va le voir souvent, surtout s’il nous manque quelque chose. Sa présence nous rassure. S’il est à court de produits, on râle, s’il ferme c’est la panique. Et pourtant, c’est aussi un danger pour notre santé.

Une institution familière

On les reconnait de loin, après avoir été prévenu des kilomètres à l’avance de leur présence. Quelle que soit la marque, ils sont tous pareils : des cubes de tôles aux pancartes géantes où s’amoncèlent des dizaines de milliers de produits bien rangés dans des rayonnages savamment agencés. Tous les jours, des files de consommateurs y viennent faire leur plein de courses comme jadis on allait puiser de l’eau au puits du village. Les supermarchés (il s’agit d’eux…) sont devenus les centres vitaux des villes et surtout des campagnes dont ils sont parfois le dernier commerce. On ne songerait pas à remettre leur utilité en cause tant on est habitué à leur rendre visite. Mieux que n’importe quelle institution ou symbole, les supermarchés représentent notre époque et la société de consommation. Internet, pour l’instant, ne change rien à l’affaire : on reste persuadé que les magasins proposent plus de produits pour moins cher. Mais, nous le verrons, c’est un leurre.

Les premiers supermarchés sont apparus dans les années 20 aux Etats-Unis. On les appelait les « magasins en libre service ». C’était l’expression utilisée dans le brevet déposé par Clarence Saunders, le premier à s’être lancé dans l’aventure à Memphis en 1917. Au début, il s’agissait d’entreposer des marchandises préemballées. Pour attirer les clients, Saunders a eu l’idée d’étiqueter ses produits et de les placer sur des étagères pour les rendre plus visibles. Déjà, étiquetage et rayonnage sont au cœur de la stratégie de distribution.

D’emblée, le concept triomphe en dépit des critiques. On crée des magasins à Paris (Prisunic en 1931), Montréal (Steinberg en 1934), Bruxelles (Delhaize en 1957) et partout en Europe, puis en Asie et dans le monde entier. Il est vrai que les supermarchés présentent des avantages : au départ ils sont 20 % moins chers que les échoppes. En outre, ils permettent de faire des courses globales car on y trouve presque tout : des denrées alimentaires au réfrigérateur… En plus, le choix parait varié.

Pourtant, les supermarchés regorgent de pièges pour votre santé. Ces pièges sont même si nombreux et difficiles à éviter que le mieux serait d’y aller le moins souvent possible en adoptant une stratégie d’approvisionnement différente.

Un réservoir à bactéries :

On trouve des bactéries un peu partout dans les supermarchés. Les caddies d’abord – a fortiori ceux pour enfants – véhiculent les bactéries de l’ensemble de la clientèle. Et tout le monde ne se lave pas les mains avant d’aller faire ses courses.

Par ailleurs, les diffuseurs de vapeur d’eau – pour les magasins qui en sont équipés – déversent potentiellement des légionelles. À la caisse enfin, on trouve de nombreuses bactéries sur les tapis roulants ou sur le clavier de la carte bleue. Là se sont des bactéries E. Coli, staphylocoques ou encore Clostridium perfringens qui se bousculent… À moins de faire ses courses avec des gants, on est sûr de se confronter à de nombreux agents pathogènes. Mieux vaut renforcer son terrain (immunitaire) avant d’aller faire ses courses…

Des rayons chimiques à éviter…

Les bactéries ne sont pas les seules molécules qu’il faut éviter au supermarché. Ainsi, ne restez pas trop longtemps au rayon des produits nettoyants, voire des cosmétiques. Certains d’entre vous éternuent peut être lorsqu’ils passent devant ces rayons. Selon le Dr James Sublett, spécialiste américain de l’allergie, ces personnes sont sensibles aux gaz émanant de ces produits.

Pendant longtemps, c’est au moment de payer qu’il fallait se méfier : les tickets de caisse contenaient du bisphénol A, un dangereux perturbateur endocrinien. Après des années de tergiversations, les pouvoirs publics ont enfin décidé d’interdire cette substance chimique afin de protéger les clients, mais qui se souciera des générations de caissières qui ont eu des problèmes de fertilité à cause du bisphénol A [1] ?

La caverne d’Ali baba des produits bas de gamme et dangereux pour la santé

Le succès des supermarchés tient à leur réputation sur les prix. Dans les années 30, aux Etats-Unis, ils pouvaient proposer des prix bas en raison des stocks accumulés pendant la grande dépression. Aujourd’hui, les distributeurs peuvent jouer sur les prix en mettant en concurrence des producteurs du monde entier, ce qui est assez injuste puisque ces derniers sont soumis à des cadres réglementaires très différents. C’est l’un des enjeux de la crise actuelle de l’élevage en France.

Et pour certains produits, c’est vrai, les prix sont moins chers. Ce sont les pâtes, les gâteaux, les yaourts, le lait, le saucisson, toute l’alimentation industrielle riche en conservateurs, pesticides et autres molécules douteuses.

Malheureusement, ces produits sont le plus souvent catastrophiques pour la santé : les farines raffinées et le gluten provoquent de la porosité intestinale, le lait de vache UHT est inflammatoire (à cause des facteurs de croissance), le sucre raffiné favorise les cancers et de nombreuses maladies, les conservateurs provoquent l’hyperactivité…

Or ce sont ces produits bon marché qui sont mis en avant dans les rayons. Ce sont eux qui s’accumulent dans les caddies et font que le panier moyen en hypermarché est plus élevé qu’en supermarché et que, bien souvent, on dépensera plus en faisant ses courses dans les magasins que sur les marchés ou directement auprès des producteurs.

Stress, repli sur soi, solitude et énervement…

Ce n’est pas tout ! Faire ses courses, c’est aussi une lutte. On est seul face à son caddie contre tous les autres : il faut dépasser les clients trop lents, éviter les chefs de rayon, aller plus vite que la caissière…

La prochaine fois que vous allez au supermarché, si ce mail ne vous a pas convaincu de ne pas y retourner, prenez le temps de regarder les visages autour de vous. Les clients sont au choix : pressés, crispés, hagards ou éreintés. Seuls les enfants trouvent encore la force de sourire en jouant à faire la course avec leur caddies ou en prenant des bonbons qu’ils glissent en douce dans le panier.

La vérité, c’est que tout le monde essaye de s’y retrouver en se concentrant sur sa liste, ce qui n’est jamais facile quand on a le hurlement d’une publicité dans l’oreille ainsi que le brouhaha de la foule qui s’agite autour de soi.

Mais c’est ainsi qu’ont été conçus les supermarchés. C’est le libre service : l’individualisme poussé à son paroxysme qui fait que l’on préfère rester seul avec ses soucis plutôt que de s’ouvrir aux autres. Résultat, le client est très démuni face aux pièges qui lui sont tendus. Dans ce contexte, résister à la tentation est peine perdue et l’on finit par acheter trop, mal et pour beaucoup plus cher que ce que l’on aurait souhaité. C’est peut être pour cela qu’une étude de 2001 (déjà) menée par l’agence de publicité Publicis a trouvé que faire des courses (ainsi que du « shopping ») pouvait être déprimant.[2]

Sur un marché, c’est tout l’inverse : il faut prendre sa place et discuter avec le vendeur pour préciser ce que l’on veut. Cela demande de sortir un peu de soi mais l’effort en vaut la peine. Au bout de quelques visites le vendeur vous connaît ; vous pouvez lui demander des conseils et vous savez que vous serez bien servi car il veut que vous reveniez.

Que faire pour changer les choses ?

On pourrait imaginer un grand mouvement citoyen qui vienne demander la suppression des supermarchés. C’est utopique. Cela ne prendrait pas. Nous sommes encore trop dépendants d’eux. Un peu comme si l’on avait demandé aux gens de ne pas fumer dans les restaurants ou les hôpitaux dans les années 60 : quelque chose d’insensé !

En revanche, il est possible de commencer à se déshabituer au niveau individuel et familial en adoptant de nouvelles stratégies d’achat. Voici quelques propositions :

1/ Choisir et prévoir ce que l’on achète.

Il faut bien comprendre que les magasins sont pensés pour que vous dépensiez un maximum. Les distributeurs imaginent des stratégies plus ou moins élaborées pour faire succomber le client. Par exemple l’eau et le lait, produits consommés en masse, sont souvent au fond du magasin pour que vous le traversiez de bout en bout lorsque vous faites vos courses. Pour être sûr de ne pas trop dépenser et de choisir les bons produits pour votre santé, il est donc utile d’adopter une stratégie et bien réfléchir aux produits dont vous avez besoin.

2/ Se rendre sur les marchés

Ils présentent deux inconvénients. Ils sont ponctuels (tous les samedis par exemple), même s’ils reviennent régulièrement, et ils ne proposent pas l’ensemble des produits du supermarché. Mais pour votre alimentation leurs avantages sont bien supérieurs à leurs défauts. En voici quelques-uns :

    • Pour les fruits et légumes, les marchés sont souvent moins chers si vous prenez les fruits et légumes de saison. De plus, si vous venez en fin de marché votre vendeur vous proposera peut-être un bon prix sur ses invendus. À Bruxelles, c’est un classique par exemple sur les marchés de la Gare du Midi ou de la Porte d’Anvers.
    • Les produits sont plus souvent locaux, mais n’hésitez pas à poser la question au vendeur, c’est aussi son métier.
    • Les fruits et légumes sont plus frais parce qu’ils sont stockés moins longtemps. (Sauf peut-être les poissons pour lesquels la meilleure solution reste le poisson surgelé en mer).
    • Vous développez une relation avec votre vendeur qui vous permet de sortir de votre bulle.

3/ Connaître son producteur et s’adresser directement à lui

Grâce à Internet notamment, mais pas seulement, les producteurs peuvent proposer leurs produits directement.

On trouve des sites de producteurs comme celui-ci : http://www.paysans.fr/, ou encore celui-ci : http://www.ferme-des-colibris.fr/ en France.

Ou celui-ci au Québec :http://www.centrenaturesante.com/ann_categorie.php

Celui-là en Belgique : http://www.aubiovillage.be/fournisseurs, et encore un en Suisse : http://www.bio-suisse.ch/fr/producteurs.php

Mais il y en a d’autres. L’idéal est de vous rendre sur place dans des fermes bio qui vous permettent de choisir vos fruits et légumes. Allez-y avec vos enfants, cela fera une promenade familiale agréable et éducative. En Ile-de-France on trouve ainsi La ferme du logis ou La ferme du clos d’Ancoigny ; à Lyon, La ferme de Cathy et Henry Chambre vous accueille également. Ce type d’offre bien plus respectueuse du travail des producteurs se développe de plus en plus. Il faut l’encourager ! Car il faut rappeler que l’agriculture bio reste très minoritaire. En France, elle ne représente que 4 % du total. La révolution bio pousse lentement…

Vous pouvez aussi vous joindre au mouvement des AMAP , un réseau mettant en relation producteurs et consommateurs qui permet aux deux parties de définir ensemble la production.

4/ Cultiver son jardin

Si vous avez un lopin de terre qui vous sert de jardin, il est temps d’en transformer une partie en potager. Vous aurez ainsi un complément bio à votre alimentation pour lequel la question de la traçabilité ne se posera pas ! Pour vos semences, vous pouvez contacter le mouvement kokopelli dont les semences jardinières sont la spécialité.

Enfin, puisque les changements individuels ne suffisent pas toujours et que certains d’entre vous achètent peut être encore des produits au supermarché, il est aussi possible d’exiger des distributeurs et des producteurs une information claire et transparente notamment sur les OGM. Sur ce sujet, vous trouverez ici une pétition de « consommateurs pas cobayes ».

Je vous souhaite de passer un bel été,

Augustin de Livois

[1] http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/femme-bisphenol-mis-cause-baisse-fertilite-feminine-48142/

[2]http://www.theguardian.com/


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1000 BRUXELLES
IPSN

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GEOPOLITIQUE : LA LIBYE POINT CLE

« ALLONS-NOUS ETRE CONTRAINTS DE SOUTENIR AL-QUAIDA CONTRE DAESH ? »

Questionne l’éminent Bernard Lugan :

En Libye, les interventions de l’Egypte, de l’Algérie et de la France, destinées à limiter les conséquences devenues incontrôlables de la guerre insensée déclenchée contre le colonel Kadhafi, deviennent de plus en plus problématiques. Pour cinq grandes raisons :

1) Cette intervention était subordonnée à la constitution en Libye même d’une force « nationale » susceptible d’être appuyée. Or, le général Haftar a échoué dans sa guerre contre les islamistes.

2) Plus que jamais, le principal objectif algérien en Libye est la fin du chaos en Tripolitaine afin d’assurer la sécurité de la frontière orientale. Englué en Cyrénaïque, le général Haftar n’a aucun pouvoir en Tripolitaine. Voilà pourquoi Alger traite actuellement avec les islamistes hostiles à Daesh qui contrôlent l’ouest de la Libye.

3) L’Egypte se trouve prise au piège. Dans sa lutte à mort contre les islamistes et les Frères musulmans, elle dépend en effet du financement des monarchies sunnites du Golfe. Or, paniquées par le retour de l’Iran chiite sur la scène politique régionale, ces dernières ont décidé de se rapprocher de tous les mouvements sunnites, dont les Frères musulmans et Al Qaida, comme cela vient de se produire au Yémen. Nous sommes en présence d’une politique de simple survie dont le terme est imprévisible, mais qui bouscule l’échiquier régional. Pour deux raisons majeures :

– Ce rapprochement a affaibli Al Qaida car plusieurs groupes sunnites qui y sont opposés viennent de se rallier à Daesh, notamment en Tunisie et en Algérie.

– L’Arabie saoudite freine l’interventionnisme du général Sissi afin de ne pas affaiblir ses nouveaux alliés en Libye, ce qui favorise indirectement Daesh, nébuleuse sunnite qui ne la menace pas encore.

4) Dans ce jeu d’échecs, la France est sur l’arrière-main, se limitant à éviter au Sahel une contagion venue de Libye. Or, tous les connaisseurs du dossier savent bien que sans une « pacification » de la Libye, l’opération Barkhane est bancale.

5) La solution libyenne qui était tribale n’est plus d’actualité. Dans les zones conquises, Daesh, dont la force de frappe est composée de non Libyens, a en effet  renversé le paradigme tribal en liquidant physiquement les chefs qui ne voulaient pas lui faire allégeance afin de terroriser les autres. En conséquence de quoi, les ralliements se multiplient…

Face à cette situation, l’Egypte et la Tunisie ont décidé de se retrancher derrière  deux lignes électrifiées. Cette illusoire défense va certes permettre à certaines firmes européennes de faire de fructueuses affaires, mais elle ne stoppera pas la gangrène.

Alors, comme je ne cesse de le préconiser depuis des mois, il ne reste qu’une seule solution… Lire la suite sur le blog de Bernard Lugan.

Danse traditionnelle Magrouna de Libye :

magr

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L’OREILLE SE TRAVAILLE : REPONSES DE L’EXERCICE N°3

Réponses de l’Exercice n°3

Il s’agissait d’entendre si les deux premières notes de ces morceaux formaient un intervalle d’octave (montante) ou non :

eulry11.jpg

 

 

1° SUR LE PONT D’AVIGNON (« Sur-le… ») NON

2° LA MER (« La-mer ») NON

3° CADET ROUSSEL (« Ca-det ») NON

4° SONATE N°16 DE MOZART NON

5° CARILLON D’EUROPE 1 OUI

6° NE ME QUITTE PAS (« Ne-me ») NON

 

dans l’exercice n° 4, vous allez maintenant essayer d’identifier :

 LA QUARTE :

A suivre

METHODE DE BOOGIE-WOOGIE

téléchargeable ! (Cliquer sur l’image)

 

 

 

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1ère PARTIE D’ELIZABETH SOMBART : APERCU

Une minute 54 secondes d’une vidéo amateur  : un extrait offert par Elizabeth Sombart qui vous donne un aperçu de ce que sera sa première partie à l’Olympia où elle sera accompagnée par le quatuor Résonnance.

Une émission de la Radio Télévision Suisse sur laquelle Elizabeth Sombart nous parle entre autres de l’enregistrement de son disque avec le Royal Philarmonic Orchestra aux studios Abbey road et de la démarche de la Fondation Résonnance.

http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vertigo/6847376-elizabeth-sombart-pianiste-22-06-2015.html

Cliquer sur l’affiche pour réserver sur le site de l’Olympia

OLYMPIA 2015 ELIZABETH

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L’EURO EN QUESTION SUR HERODOTE.NET

C’est grâce à une analyse historique que la fameux site explique les errements d’une des plus grosses usines à gaz économique de tous les temps.

 

eur

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif :

Le livre-disque de Fabrice Eulry  : 1h.20 de récit et de chansons originales 50 pages illustrées.

 On le trouve également à la librairie Notre-dame de France, sur le site www.hérodote.net.

Ragtime

Voici un poème pianistique contant un siècle d’Entente franco-britannique sous la forme d’une composition originale déclinée en seize variations illustrant chacune autant d’événements vécus en commun avec nos cousins d’outre-manche depuis 1904. Un livret est joint dans les deux langues.

Cette composition commandée par l’ambassade de France à Londres a été donnée en première mondiale le 9 décembre 2004 par Fabrice Eulry dont on découvre ici une nouvelle facette.

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LA PEINTURE ENTRE OMBRES ET LUMIERES

PAR CHRISTINE SOURGINS

mardi  7 juillet 2015 :

La Peinture entre ombres et lumières

« Art Basel rend justice aux artistes oubliés » (1), « ces douze derniers mois, les gens ont senti que cette spéculation sur les jeunes artistes était dangereuse et préfèrent mettre leur argent sur des noms confirmés ou des artistes morts »(2) mais surtout, la Biennale de Venise reprend goût à la peinture avec, à l’Arsenal, un parcours finissant par Georg Baselitz, tandis que la Roumanie consacrait son pavillon à un peintre, Adrian Ghenie. Ce dernier s’adonne au « paysage par temps de désastre ou à l’heure de la fin du monde le plus souvent » ; « il sait les ressources du brouillage des formes, des gestes qui étirent les couleurs et effacent à demi les figures »(3). Alors, peinture de la fin de la peinture ? Un des tableaux les plus connus de cet artiste s’intitule « les funérailles de Duchamp » (2009) qu’il montre croulant sous la pompe des draperies et couronnes…

Lire la suite  :

Christine Sourgins est l’auteur de

La liberté d’expression dans la musique :

Concerto en DO# mineur – Fabrice Eulry

Concerto en DO dièse mineur cliquez sur l’image pour le commander

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ANNIVERSAIRE : L’ESCLAVAGE ABOLI DEPUIS 700 ANS EN FRANCE

Il y a 700 ans le 3 juillet 1315 le roi de France abolissait le servage, comme on disait à l’époque , le mot serf venant du latin servus (esclave)

Que l’être humain ne soit pas une chose, fut traduit en ces jolis termes par Louis X le Hutin :

«Toute créature humaine doit généralement être franche par droit naturel. Le Roi condamne avec énergie le joug et la servitude qui est tant haineuse et fait qu’en leur vivant, les hommes sont réputés comme morts et, à la fin de leur douloureuse et chétive vie, ils ne peuvent disposer ni ordonner des biens que Dieu leurs a prêtés en ce siècle. »

louis X

L’édit ne fut pas ensuite étendu aux colonies lorsque elle furent créées quelques siècles plus tard. Cependant, qu’un esclave posât le pied sur le quai d’un port de la métropole, il était aussitôt considéré comme affranchi ! Mais le fait était rare, les navires des négriers achetant les esclaves en Afrique pour les vendre en Amérique, ne mouillaient en principe dans les ports français, que pour y déposer des matières premières et des denrées achetées au Nouveau monde.

Enseignez l’histoire de France avec des chansons, de l’humour et l’esprit léger et positif :

Le livre-disque de Fabrice Eulry  : 1h.20 de récit et de chansons originales 50 pages illustrées.

 On le trouve également à la librairie Notre-dame de France, sur le site www.hérodote.net.

Ragtime

Voici un poème pianistique contant un siècle d’Entente franco-britannique sous la forme d’une composition originale déclinée en seize variations illustrant chacune autant d’événements vécus en commun avec nos cousins d’outre-manche depuis 1904. Un livret est joint dans les deux langues.

Cette composition commandée par l’ambassade de France à Londres a été donnée en première mondiale le 9 décembre 2004 par Fabrice Eulry dont on découvre ici une nouvelle facette.

 

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UN NOUVEAU SPECTACLE CONTRE L’OSTEOSARCOME

ROANNE 2015© Graphisme : Claudine Perrot / Photo : Sèverine Croisiard

Comme en 2014, avec l’association Boogie-WooGuillaume, nous rendrons hommage à Guillaume Perrot, tout en continuant à réaliser son voeu : financer la recherche contre l’ostéosarcome au profit d’infosarcome.

 Le tout grâce à la recette du spectacle et à la souscription organisée pour le dvd de ce spectacle.

Le CD de la musique de Guillaume Perrot sera aussi disponible et vendu dans le même but.

Pratique. Prix des places : 20 € auprès de l’association, sur réservation. 25 € au théâtre le jour du concert.

Contact. de l’Association Boogie WooGuillaume, 170 Rue Oranger, 42640 Saint-Germain-Lespinasse : Tel : 04.77.64.58.22.

Pour patienter avant ce spectacle sur la chanson française, ce cd avec 27 titres en piano solo :

 PROMENADE DANS PARIS 

Cliquez sur la pochette pour écouter en écouter des extraits et le commander dans la discographie de Fabrice Eulry

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UN CONSEIL AUX AUTOMOBILISTES

Gardez votre ancien permis carton !    
Surtout, gardez votre permis rose (papier cartonné) !
  Les permis datant d’avant 2013 resteront valables jusqu’en 2033. Ne demandez surtout pas, ou n’acceptez  surtout pas leur remplacement. En effet, les nouveaux auront une limite de
validité : 15 ans pour les permis A et B, 5 ans pour les autres.

Et il y aura visite médicale pour le renouvellement !

Donc : gardez votre ancien permis cartonné qui, lui, est illimité !

Information à transmettre à tous les anciens conducteurs !

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L’OREILLE SE TRAVAILLE : EXERCICE N°3

Après la seconde juste et la quinte nous allons apprendre à reconnaître :

L’OCTAVE

Identifions cet intervalle par les deux premières notes d’une mélodie que vous connaissez. Il est mieux que vous la choisissiez dans un répertoire qui fait partie de votre culture personnelle, mais,

je vous propose :

 eulry11.jpg

Nature boy

Somewhere over the rainbow 

Les cinq dernières minutes

Autant en emporte le vent

 

Chantez le début de ces chansons : Les deux premières syllabes de ces mélodies constituent toutes une octave !

NATURE BOY :

There was a boy… : « There-was » forme une octave

Ella Fitzgerald commence à chanter à 0’42

SOMEWHERE OVER THE RAINBOW :

Somewhere over the rainbow… : « Some-where » forme une octave

LES CINQ DERNIERES MINUTES :

Les deux premières notes : les cuivres scandées par la trompette forment une octave.

AUTANT EN EMPORTE LE VENT

Les deux premières notes : les premières note du thème (qui est joué par les violons à 0’23 après l’introduction forment une octave. 

 Chantez les deux premières notes de chacun de ces morceaux sans les paroles, en chantant juste La-la, vous constatez que ces quatre morceaux commencent pareillement. 

 Vous avez donc de l’oreille pour l’octave également ! Et vous pouvez continuer à la découvrir. 

Cet intervalle bien qu’étendu, n’est pas trop difficile à chanter car il relie une note à la même note, plus aigüe (par exemple un do au do suivant en allant vers la droite sur le clavier).

EXERCICE N° 3

Les deux premières notes de ces morceaux forment-ils une octave comme les deux premières notes des quatre morceaux cités en exemple ?

SUR LE PONT D’AVIGNON

Sur le pont d’Avignon on y danse… : « Sur-le » forment-elles une octave ?

LA MER

La mer qu’on voit danser… : « La-mer » forment-t-elles une octave ?

CADET ROUSSEL

Cadet Roussel a trois maisons… : « Ca-det » forment-elles une octave ? »

SONATE N°16 DE MOZART

Ecoutez les deux premières notes de la mélodie : forment-elles une octave ?

https://www.youtube.com/watch?v=tm4Baf-yiBc

CARILLON D’EUROPE 1

On l’entend plus distinctement à 1 ’13. Raymond Legrand est évoqué comme compositeur possible, il s’agit du papa de Michel Legrand. 

Ecoutez les deux premières notes du morceau  : forment-elles une octave ?

https://www.youtube.com/watch?v=ZBDD7aLd6lc

NE ME QUITTE PAS

Ne me quitte pas… « Ne-me » forment-elles une octave ?

https://www.youtube.com/watch?v=dDcnH1clqjU

 

Réponses : dans le prochain article !

METHODE DE BOOGIE-WOOGIE

téléchargeable ! (Cliquer sur l’image)

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