CLAUDIO ABBADO FAIT RESONNER LE REQUIEM

Claudio Abbado (1933-2014) nous a quitté il y a quelques jours.

Il installe le silence comme prolongement musical du requiem de Mozart à la place des applaudissements (qui ne doivent pas se faire entendre tant qu’un chef d’orchestre ne salue pas).

http://www.youtube.com/watch?v=WLP6kqcmPRI

Il s’agit d’une version de 2012 dont on entend le dernier passage avant ce silence incroyable que Claudio Abbado, bouleversé par le requiem de Mozart, souhaite sans doute comme pour retenir la musique ou la prolonger, ou ne pas retomber trop vite par des applaudissements convenus.

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MISE A MORT DE LA PEINTURE

  Dans le but de défendre l’Art Canard du pianiste propose de décrypter l’imposture conceptuelle que les pouvoirs lui ont substitué, et pour ce faire, accueillera toutes vos contributions.

Source : Article rédigé par Christine Sourgins, le 13 décembre 2013 dans Liberté politique.com

La mise à mort bureaucratique de la peinture

Vient de paraître aux éditions Pierre-Guillaume de Roux le livre 1983-2013, Années noires de la peinture par Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre-Marie Ziegler. Un florilège de formules chocs qui en, quelques mots, définissent un mal français : la mise à mort bureaucratique de la peinture.

POUR PREUVE, cet aveu d’Alain Seban, directeur du centre Pompidou : « Longtemps on a répugné à défendre les artistes français de crainte d’être accusé de nationalisme. » Depuis cette déclaration, en 2007, quoi de changé ? Les Années noires égrènent les petites phrases assassines qui devraient mettre l’État en face de ses erreurs de gouvernance.

Rappelons que l’Ecole dite de Paris naquit à une époque où il n’y avait pas de ministère de la Culture (1958) ; celui-ci ne s’est mué en ministère de la création dirigée qu’en 1983 : « Ce n’est pas Philippe IV qui a fait Vélasquez, ce n’est pas la IVe République qui a fait Georges Braque, mais c’est la Ve République qui a fait Daniel Buren. » écrit bellement Marie Sallantin. Michel Schneider lui fait écho : « Il n’y a, et il ne doit pas y avoir une politique de l’art. Une politique de la conservation de l’art, oui ; une politique de l’enseignement, bien sûr ; une politique des professions artistiques, évidemment. Mais pas une politique de la création. »

Ajoutons les déclarations d’Olivier Cena : « On a dissuadé les étudiants qui pouvaient s’intéresser à la peinture d’en faire… en tout cas la France est la seule à avoir réagi ainsi après les années soixante… » Christine Sourgins http://sourgins.over-blog.com

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Vidéo d’Aude de Kerros sur le sujet :

 

 

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LE XXIème OU LA REVANCHE DE LA MUSIQUE TONALE

Rien à ajouter à cette conférence qui démonte avec humour tous les clichés sur le modernisme en musique :

Si l’on en juge par bataille de commentaires qu’elle occasionne entre les musiciens, elle dérange beaucoup les prébendes de certains, l’enjeu non avoué étant la captation de l’argent vos impôts pour la créââtion.

Voici un échange :


Swake Kennedy

 

Plein de malhonnêtetés, de sophismes, de jeux sur les mots. Ils n’ont pas peur du nouveau vu qu’ils vont voir un nouveau film blockbuster semblable a des milliers d’autre, bravo quel exemple ! On n’imposais le romantisme dit il alors qu’a la phrase précédente il déclarait que les étudiant dans les conservatoire on les obligé à jouer un morceau de musique atonale. J’avais oublié qu’un conservatoire avait pour rôle de vous apprendre un style de musique particulier et à surtout se plier à vos gout, NON un conservatoire est un lieu d’enseignement de la musique, on étudie donc toute la musique POINT. Il est intéressant qu’a une époque où les styles musicaux se crée de manière régulière il existe encore des gens pour chercher la domination d’un type de style sur un autre oubliant au passage ce qu’est la musique au XXI siecle : NI clasique Ni contemporaine, elle est principalement populaire (Rock, metal, rap, pop, electronic,etc…). On voit là un petit fonctionnaire de la musique se plaindre de ne pas faire partie du mouvement majoritaire parmi ces contemporain compositeur fonctionnaires. En un mot médiocre. La musique classique, sérielle et minimaliste sont toutes trois intéressante et porteuse de sens si on essai d’en trouver en elle. Voir qu’il existe encore des gens venir nous dire : « ma musique est meilleur toi, t’est nul » est affligeant. Le pluralisme est une chose extrêmement importante pour le développement intellectuel, on a ici un bon contre exemple.

 

 Les jeunes compositeurs sont déjà passés à autre chose, et les « avant-gardistes » du XXème siècle deviennent des vieux rassis lorsqu’ils traitent ces jeunes avec intolérance. »

Je le sais éperdument et vous vous trompez lorsque vous dites qu’ils méprisent les compositeur plus jeunes. Ils sont vieux et alors ? N’est ce pas la une remarque moderniste ? Bach est vieux lui aussi il a 300 ans est ce que ca change quoi que ce soit à sa musique ? Que l’atonalisme ai 60 ou 2000 ans ne change rien on juge la musique pour la musique et pas sur une donné extérieur telle que le temps. Pour ce qui est de l’intolérance vous avez un exemple frappant où boulez, toujours lui, avait collaborer avec Frank Zappa qu’on ne peut soupçonner d’être un « Vieux rassis » a l’époque de leur collaboration. Mais bien d’autres exemple existent. Que Jérome Ducros et Boulez ne s’entendent pas c’est normal vu que l’un tire à « boulez » rouge sur l’autre.

 

 

 
  Vous sortez ‘vieux » de son contexte et vous développez 17 lignes. J’ai écrit « deviennent » et non « sont » ;  j’ai écrit « vieux rassis » et non pas « vieux sage » seul l’adjectif qualificatif importe, « vieux » n’étant pas connoté.
  Dit autrement le jeunisme se retourne un jour contre les modernistes qui, quand ils vieillissent font souvent subir aux jeunes ce qu’ils reprochaient aux vieux en 1968 par exemple (constat banal)
Boulez collabore avec Zappa et après ? Connaissez-vous le métier et ses méandres ? J’ai collaboré avec Iggy Pop, ça ne me gratifie pas d’une carte de membre de la Toléritude. D’ailleurs pourquoi toujours parler de Boulez ? Il ne s’agit point de querelle de style ou de personne, mais juste d’en finir avec un carcan qui a étouffé la création, il s’agit de renouer avec les lois de la nature au détriment de l’orgueil humain qui veut les transformer. Voilà pourquoi je trouve votre jugement sévère avec cette conférence qui fait ce travail honnêtement. Maintenant, vous savez peut-être des choses sur la personne que nous ignorons, mais vu de l’extérieur ce propos parle à beaucoup. Bien musicalement.

 

  Et d’autres d’essayer de discréditer cette conférence en attaquant la personne de Jérôme Ducros, ou en décrétant que la musique n’est pas un langage (bien sûr que si, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas exclusivement cela, qu’il ne lui arrive jamais d’en être un)…

 

 POINT A : Négation des lois de la nature.
La musique est par définition culturelle et sociologique, tout est norme, code. La nature de plus est atonale. Je vous propose d’écouter le bruit des oiseaux vous n’y trouverez que des fréquences aléatoire. L’intervenant ici cite même avec l’exemple du morceau de 1600 d’un compositeur italien tentant de mimer des chats donnant un résultat des plus atonal. Je me suis beaucoup intéressé à l’histoire de la musique, et vous sembler oublier que partout dans le monde il existe des expression musicales des plus éloigné de la musique classique avec par exemple la musique arabe qui utilise les quarts de tons, musique indienne qui utilise elle 7 par octave, etc… Ce que ça démontre c’est que cette musique est en effet culturellement divergente de la manière dont nous avons tous perçus la musique des nos plus tendre enfance. Quand l’intervenant compare la musique a un langage il n’a pas tord mais ne va pas jusqu’au bout. Car quand on a grandit en écoutant et parlant uniquement français qu’on à 20 ans par exemple et qu’on entend parlé une autre langue, est ce qu’on arrive à distinguer les mot, est ce que c’est compréhensible ? Non on n’entend quasiment rien il faut qu’on se concentre intensément pour arriver à distinguer même un mot qu’on à appris. La situation est exactement la même, l’atonalisme est un style de musique qui diverge de manière radicale des autres mode d’expression à ce titre elle est difficile d’accès et au même titre que les autres cette difficulté s’amenuise avec le temps et l’effort.
 
 POINT B :  « Ce modernisme ne séduit plus et ne manipule plus ! » 
Je voudrai vous dire que le terme modernisme est un terme utilisé par les détracteur de la musique atonale. Personne ne l’utilise à part eux, on utilise beaucoup plus contemporain : « de l »époque », Qui est un terme beaucoup moins polémique, et encore ce n’est pas la majorité qui l’utilise. Pour que qui est de manipulation il faudrait que vous m’expliquer en quoi faire de la musique et la diffusé est de la manipulation ! La musique atonale n’a jamais séduit, elle intéresse les gens qui ont passé leur vie dans le classique est qui éprouve une lassitude, elle offre un horizons radicalement différent et surtout plein de complexité et donc de travail pour l’aborder. Je rappelle que Boulez, qui est considéré comme l’un des plus grand dans le sérialisme est avant tout un grand féru de Wagner, Berlioz, Bach, etc.. qui est considéré comme l’un des plus grand chef d’orchestre classique reconnu par même ceux qui déteste sa musique. 
  
 
  Que le jeunisme se retourne un jour ou l’autre contre le moderniste est tout à fait logique et normal, mais je ne prétend pas que l’atonalisme soit moderne et je me suis suffisamment intéressé aux acteur de la musique atonale pour ne point trouver chez eux le lexique du modernisme. Quand a la raison de la récurrence de Boulez dans mes propos est simple dut au fait que c’est l’un des acteur de l’atonalisme auquel je me suis le plus intéressé. En effet vous avez raison qu’un collaboration ne gratifie pas d’un carte de « Toléritude » à vie, mais a fortiori j’essayais juste de donner un exemple là où vous posiez un constat sur leur propension au mépris de la différence stylistique, mais au moins ceux-ci ne font pas des conférence du style « le tonalisme et après? », que les ennemis de l’atonalisme restent ennemi si cela leur plaise mais par pitié qu’ils ne partent pas en croisade. La pluralité est une bonne chose et de l’intolérance on en trouve partout, sauf que certain l’exprime publiquement et les autre nous épargnent de ces bassesses. Quand au fait que le propos soit reçus de manière positive par la majorité ce n’est pas étonnant. La plus part des personnes qui voient cette vidéo n’on eu comme contact avec l’atonalisme que les quelques extraits présenté dans cette conférence, il en découle le constat que cette musique est affable, et trouvent dans cette conférence la confirmation de ce jugement basé sur une étude de 5 secondes. Ce propos n’est pas courageux, il n’est pas exceptionnel, il joue juste avec les sentiments les ressentis et enfonce une porte plus que grande ouverte chez son auditoire.
 

EULRY

 
   POINTS A et B Bien sûr il ne s’agit pas de s’en prendre à l’atonalité en soi, mais en temps que système de négation systématique de la tonalité Je n’ai pas écrit que la tonalité soit le seul qui découle des lois de la nature nous sommes d’accord, :comme vous je déplore et l’ethnocentrisme publiquement (ce que fait aussi M.Ducros), et je le faisais déjà bien avant que vous ne soyez né (si je puis me permettre).
Il s’agit de décrire l’impasse purement intellectualisante d’un système érigé en dogme (le sérialisme) qui par le pouvoir politique a nié toute autre forme d’expression fut-elle emprunte ou non de d’atonalité. Vous avez eu la chance de ne pas être musicien sous cette époque culturellement totalitaire, et votre génération sait rétablir le balancier sans excès. Pour ce qui est de la mienne (avant internet) nous avons envie de dire : « Le sérialisme ? Adieu et merci ! ».
« Adieu » parce que nous en avons soupé matin midi et soir sans avoir droit de cité au cas où nous aurions joué autre chose que du sériel (que le système destinait à l’élite qui savait que c’était de flan) ou de la variété vulgaire (que le système destinait au peuple qui ne devait pas avoir accès à la connaissance). Heureusement votre génération est en train de balayer ce système hideux.
 « Merci » parce qu’une expérience fut-elle une impasse se doit d’être menée, et ce sont les Viennois que nous devons remercier. Ils ont laissé de belles choses, mais en réalité ce fut parce qu’ils avaient le coeur dans la tradition même quand ils l’ont nié ! Le fait de vouloir construire quelque chose « contre » est déjà un hommage. Rien à voir avec les 100% cerveaux gauches qui ont prospéré sur leur cadavres.
Sur votre CONCLUSION : Jérôme Ducros aurait du parler de sérialisme plutôt que d’atonalité c’est vrai, mais à ce stade, et c’est louable et salutaire de sa part, il s’agit juste de décomplexer le grand public.
Pour répondre à vos questions :
Je n’utilise pas contemporain, encore moins précis que le terme atonal (Landowski et Mc Cartney sont contemporains et tonaux) ce serait de la novlangue comme « musiques actuelles », terminologies destinées à disqualifier la majeure partie de la création sans avoir à le dire explicitement.
Sur la « manipulation » : elle réside dans le fait de complexer le grand public par un avatar de dadaîsme musical. Le dadaïsme fut une blague, en musique, il s’agit d’un projet de domination : « Bonne populace notre son n’est pas de la musique mais nous ne vous le dirons jamais, vénérez le, et si vous nous faites allégeance, en faisant semblant d’apprécier, vous aurez une petite chance de n’être pas traité comme les autres, mais attention la concurrence sera rude ! Il faut trouver ça génial ». Swake, vous avez tout pour comprendre cela excepté une chose : vous ne faites pas le métier, je vous promets que de l’intérieur tout s’éclaire ! J’y suis depuis plusieurs décennies, et si vous y entrez, je ne vous donne pas un mois avant de comprendre ce que j’écris, en constatant même que je ne suis qu’un tiède.
Pour le grand public qui n’a pas votre érudition, cet « enfoncement de portes ouvertes » de Jérôme Ducros est pour autant nécessaire, je crois qu’il ne se décarcasse pas pour rien (pardon je n’ai pas pu m’en empêcher). Quant à Boulez, omniprésent dans les médias tenus par les grands financiers, c’est avant tout un homme de pouvoir, son oeuvre se réduit à quelques heures de son, il ne croit plus au sérialisme (ni lui ni personne) depuis longtemps, sa reconversion en chef redouté et son amour tardif pour les maîtres de la tonalité sont les conditions indispensables à sa légitimité car le vent a tourné. Ceux que vous citez comme piliers de sa légitimité c’est précisément ceux qu’il a d’abord cherché à détruire pour faire parler de lui. Pour revenir au sérialisme, avant Boulez, les Viennois avaient tout établi. Eux disparus, lui et quelques autres n’ont eu qu’à profiter de la vague, désormais solidifiée en fromage d’état. (Si on ne parle jamais d’argent ni de pouvoir on ne peut pas parler de l’histoire de la musique). La même imposture historique s’est réalisée avec le free dans les années soixante…  Merci pour l’échange, je n’ai pas le temps d’écrire, j’aimerais bien vous rencontrer pour partager d’autres vues  et d’autres ouïes encore.www.fabriceeulry.com le 13 février en piano solo au Petit-journal Montparnasse

 

  

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ECOUTEZ FRANCOIS RILHAC

Oui ! Ecoutez-le d’abord ! Je ferai des commentaires ensuite. F.E.

 

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ENIEME DECLINAISON DU POEME DE MARTIN NIEMOLLER

Quand ils ont mis sur la paille les ouvriers,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas ouvrier.

Quand ils ont poussé les paysans au suicide,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas paysan.

Quand ils ont euthanasié les vieux,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas encore vieux.

Quand ils ont falsifié l’histoire de France

Quand ils ont humilié les catholiques,

Je n’ai pas protesté,
J’avais perdu la foi.

Quand ils ont fliqué Internet dernier espace de liberté

Je n’ai rien dit

Vu que ce n’était plus autorisé

Quand ils sont venus chercher les humoristes,
Je n’ai rien fait,
Je n’avais plus le goût de rire depuis longtemps.

Enfin ils sont venus me chercher,

Et il ne restait personne pour protester…

Mais heureusement je m’étais déjà sauvé entre temps parce qu’avais déjà lu le poème de

Martin Niemöller (14 janvier 1892 – 6 mars 1984) et j’avais compris sa valeur intemporelle, à condition de le transposer comme il faut, c’est à dire en tenant compte du fait qu’en 80 ans, si l’humanité n’a pas changé, le diable lui a eu largement le temps de changer de masque.

Merci Pasteur, pour le poème que tu nous as laissé, il est le plus bel outil de libération.

Et voici la version originale puis sa traduction en français :

JE N’AI RIEN DIT

( Dachau 1942)

Als die Nazis die Kommunisten holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Sozialdemokrat.
Als sie die Gewerkschafter holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Gewerkschafter.
Als sie die Juden holten, habe ich geschwiegen; ich war ja kein Jude.
Als sie mich holten, gab es keinen mehr, der protestieren konnte.

Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, car je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, car je n’étais pas juif.
Et quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.

Pasteur Martin Niemoller Dachau 1942


 

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LE « MEILLEUR » DES MONDES

Le « meilleur des mondes » c’est celui où le silence n’est plus là pour donner par contraste, sa valeur à la musique

hux

Voici ce qu’écrivait l’auteur du prophétique « Meilleur des mondes » en 1939 :

 

 

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2014

A vous je souhaiterai l’année belle et paisible
Si chacun garde raison sans se tromper de cible
Souhaitant que les Beauvau et les ministres ânes
Ne Cachent point faillite sous quenelles et bananes
Jetez votre télé et vos accoutumances
Adoptez la musique comme cure de jouvence
Retournez aux valeurs les plus fondamentales
Piano et mélodies ne vous feront pas mal
Vous voilà convertis à l’idéologie
Du parti des pianistes de la douceur de vie
Votre nouveau gourou vous parle et vous écrit
« Venez tous aux concerts applaudir Maître Eulry »
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DEUX PIANOS POUR UNE CHAPELLE

 Une petite rétrospective sur un duo de pianos Claude Bolling-Fabrice Eulry de 2010 à Reims :

Lu dans L’union L’ardennais du 28 avril 2010

 Bien sûr, la motivation première du concert prévu à Saint-Joseph était connue : « deux pianos pour une chapelle »… à sauver. Mais quelle ambiance !
 D’abord l’édifice a prouvé qu’il est un excellent lieu d’expression pour des musiciens de premier ordre : samedi 24 avril, les voûtes ont vibré sous le déluge de notes du « Jeu double » des pianistes de jazz Claude Bolling et Fabrice Eulry, pour le plus grand plaisir de l’auditoire.
 Organisée par les « Amis de la chapelle » pour sensibiliser à l’urgente nécessité de restaurer la chapelle et sa flèche, cette soirée a enchanté 300 personnes.
 Elles ont pour la plupart découvert Fabrice Eulry, d’abord seul au piano dans une époustouflante démonstration de virtuosité avec variations et inventions autour des « Copains d’abord ». Ses doigts ont fait le tour du monde en mille facettes, styles et mélanges surprenants…
Complicité :
 Et puis Claude Bolling est entré et dès les premiers accords, le public a retenu son souffle, complètement médusé…

 Lire la suite de l’article de l’union l’Ardennais

 Une petite anecdote que cet article n’a pas relaté : Tout le public était dans la confidence de l’anniversaire de Claude Bolling : nous lui avons livré la surprise au moment de l’introduction d’un morceau de Gershwin The man love. Notre arrangement prévoit une introduction en solo de Claude Bolling suivi par un écho joué par moi-même à l’autre piano. Au moment de l’entamer j’ai embrayé sur Joyeux anniversaire et le public qui était dans la confidence s’est levé. J’ai observé Claude à cet instant : il ôta les mains du clavier et baissa les épaules d’un air résigné, frustré de devoir couper le morceau d’un air de dire : « Oh non il ne manquait plus que ça » mais finalement il ne bougonna pas et fut très ému de tout ce que nous lui avions préparé. Il ne joua que mieux lorsque nous reprîmes le concert !

 Ce concert de sensibilisation a permit la restauration de la magnifique chapelle Saint-Joseph qui avait été menacée de destruction. cette photo prise après la geurre de 1914-18 prouve qu’elle revient de loin :

Elle fut menacée de destruction sa restauration a finalement été décidée et le concert que nous avons donné était destiné à une sensibilisation qui s’est concrétisée !

Chapelle Saint-Joseph / La croix de retour sur la flèche Cliquez sur l’image de l’Union L’ardennais pour lire l’article sur l’avancement des travaux l’année suivante en 2011

Deux pianos pour un disque également ! Commandez le duo Claude Bolling-Fabrice Eulry en cliquant sur l’image

 

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ENTREVUE DANS ZAP MAGAZINE

A l’occasion du concert au Geyser de Bellerive sur Allier, Fabrice Eulry a donné une entrevue à Zap magazine :

Ton actualité ?

Outre le 13 décembre au Geyser et les tournées en province qui découlent du festival d’Avignon, je prépare un deuxième volume de l’album Twistin’at Ray’s que j’enregistrerai également aux Etats-unis d’ici quelques mois, car le premier volume a eu beaucoup de succès.

J’aide aussi à la création d’une filiale de la fondation Résonnance en Belgique. Crée en Suisse par Elizabeth Sombart également concertiste internationale (répertoire de Bach à Bartok !) cette fondation reçoit des donations et grâce à la crédibilité d’Elizabeth peut ainsi proposer des cours gratuits pour les enfants qui n’en n’ont pas les moyens et des concerts gratuits dans les maisons de retraite peu fortunées. Je suis très impliqué car cette rencontre a été salvatrice et fructueuse dans la spiritualité de ma musique. 

Enfin j’ai crée un festival Piano blues boogie en Romandie, dont la deuxième édition a lieu les 8 et 9 novembre prochains au casino de Montbenon à Lausanne, et c’est une organisation dont l’effervescence bat son plein à deux semaine du jour J.

Décris-toi en 5 mots ?

Piano

Blues

Partage

France

Patrimoine

Ton disque préféré ? 

What’d I say (Ray Charles)

Ton film préféré ? 

Le gendarme de Saint-Tropez

 

Lire la suite dans :

http://www.myzap.fr/wp-content/uploads/2013/12/ZAP_vichy_13_web.pdf

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APRES LE CONCERT AU GEYSER

Un quatre mains avec Nadine Sadarnac pour le rappel du concert en solo à Bellerive sur Allier

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